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“Pourquoi endurer une cruelle agonie ?” : Line Renaud appelle à “légaliser l’aide active à mourir”

“Dans ces conditions, comment ne pas comprendre que certains de nos concitoyens, parce qu’ils sont atteints d’un cancer généralisé, d’une sclérose en plaques ou de la maladie de Charcot en phase avancée, souhaitent abréger leur vie  ?”, interrogent-ils encore.

Line Renaud et Olivier Falorni affirment que le pays “fait preuve d’une grande hypocrisie”, en refusant jusqu’à présent de légaliser l’aide active à mourir. Et qu’il en retard, contrairement à ses voisins européens : “La Belgique, contrairement à la France, n’a pas fait le choix d’opposer les soins palliatifs et l’aide active à mourir. En 2002, elle a adopté successivement trois lois  : une première pour légaliser l’euthanasie, une deuxième pour développer les soins palliatifs et une troisième pour préciser les relations entre les patients et le corps médical”.

Face à l’absence de solution institutionnelle, deux types de réponse ont vu le jour  : l’exil dans les pays frontaliers pour y mourir et la pratique d’euthanasies clandestines dans notre pays.

Les co-auteurs rappellent également le résultat d’un sondage Ipsos en 2019 : “96% des Français·es sont favorables à la légalisation de l’euthanasie, toutes sensibilités politiques et catégories d’âge ou socioprofessionnelles confondues”.

Pour Line Renaud et Olivier Falorni, le plus important est d’avoir le choix : “Cela ne signifie pas que neuf Français sur dix veulent être euthanasiés, nuancent-ils, mais qu’ils souhaitent, dans leur écrasante majorité, maîtriser leur destin jusqu’au bout”.

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